27 juillet 2012

Boomerang pour Gmail : un outil efficace pour gérer et organiser sa boîte mail

Dans la jungle des courriers électroniques, on peut parfois s’y perdre et passer à côté d’un mail, oublier d’en envoyer un autre important...Boomerang vous permet de ne rien manquer.  

Lorsque l’on utilise sa boîte mail de façon quotidienne et que l’on envoie ou reçoit de nombreux messages, il devient parfois difficile de s’y retrouver : on sait avoir vu passer un mail de haute importance de la part de H, mais on ne le retrouve ni dans sa boîte de réception ni dans sa corbeille...on reporte la lecture d’un courriel de Y que l’on a déjà ouvert, avant de s'apercevoir une semaine plus tard que l’on a totalement oublié d’y revenir...on transmet une demande urgente à M qui demeure sans réponse, et l’urgence passe aux oubliettes...si ces situations vous évoquent quelque chose, Boomerang pour Gmail vous sera certainement très utile.

Les 3 fonctions de Boomerang Gmail:

  • Reporter l'envoi d'un email : Boomerang vous permet d’envoyer un mail à heure et/ou date choisie. Une simple bouton “send later” apparaît lorsque vous créez un nouveau message, vous offrant la possibilité de reporter votre envoi à une heure précise ou à une date spécifique. Lorsque vous avez précisé le moment auquel vous souhaitez qu’il soit envoyé, votre message se place automatiquement dans la “boomerang-outbox” et attend sagement l’instant T pour suivre son chemin. Cette option peut être très pratique dans de nombreux cas : si vous souhaitez par exemple faire parvenir une information à un client/un collaborateur tout en restant discret sur l’heure à laquelle vous écrivez votre message, si vous travaillez à l’international sur des fuseaux horaires différents, si vous voulez vous assurer d’être le premier à souhaiter un anniversaire à minuit pétante...

  • Rappeler la lecture d'un email : Si votre boîte de réception est inondée de messages en permanence et que vous avez tendance à en laisser de côté involontairement, Boomerang peut  vous aider à vous organiser. Ici, quel que soit le message que vous ouvrez, vous pouvez y appliquer la fonction de rappel. Dans les faits, vous demandez à Boomerang de replacer un message comme “non lu” dans votre boite de réception à la date et à l’heure qui vous conviennent le mieux. Une nouvelle fois, cela peut s’avérer très utile le jour où vous n’avez pas le temps de vous pencher sur une demande et que vous envisagez de vous y atteler la semaine d’après , ou si vous n’aimez pas que votre boîte de réception soit trop encombrée (dans ce cas, vous pouvez archiver tous les messages que vous souhaitez, tout en précisant le moment auquel aurez besoin de les avoir à nouveau sous les yeux).     
  • Prévoir un accusé de non-réponse :  Lorsque l’on transmet beaucoup de mails et que l’on possède un répertoire composé de nombreux clients, on peut rester de longs moments dans l’attente d’une réponse, et parfois même oublier que l’on attend un retour. Dans ce cas, une information de haute importance peut s’évaporer et retarder un projet commun. Cette situation commune à de nombreux gestionnaires de clientèle peut être évitée avec Boomerang via la fonction de rappel en cas de non-réponse. Toujours sur le même principe, vous disposez d’une option à cocher (“boomerang this message”) lorsque vous rédigez votre message qui vous permet de replacer ce dernier dans votre boîte de réception, en cas de non retour (“if I don’t hear back”), comme en cas d’échange effectif (“even if someone replies”). Encore une fois, vous définissez l’heure et la date de votre “piqûre” de rappel. 

Boomerang Gmail en vidéo :



Installer Boomerang Gmail :

Faut-il le préciser, Boomerang ne fonctionne que sur Gmail...inutile donc de chercher à l’installer sur votre centre de messagerie Hotmail, la Poste ou Yahoo. Gratuit, l’outil est compatible sur les navigateurs Firefox, Chrome et Safari. Vous pouvez donc vous rendre sur la page d’installation Boomerang et suivre la procédure pour commencer à utiliser ses fonctionnalités. Vous pourrez également trouver l’application Boomerang sur les boutiques en ligne pour l’installer sur votre smartphone (0,79€ sur l’App Store).  

24 juillet 2012

The Social Home Tour : Facebook dope les ventes d'appartement


Une agence immobilière brésilienne a mis au point un nouvelle façon de promouvoir ses appartements de luxe, en intégrant l’univers Facebook des clients au sein même du bien en question pour une “visite sur-mesure” .

La plupart du temps, la vente d’un bien immobilier se conclut favorablement quand les personnes qui visitent parviennent à s’approprier les lieux, à concevoir concrètement leur futur au sein de la maison ou de l’appartement concerné. Ce phénomène “new home sweet home” est d’ailleurs l’un des fers de lance qui peut permettre à un agent immobilier de parvenir à convaincre des visiteurs de signer une offre dès le premier rendez-vous.

Partant de ce constat, l’agence immobilière brésilienne Carvalho Hosken (assistée de l’agence de communication Artplan) a souhaité mettre l’accent sur cet argument de vente en développant un nouveau concept de visites personnalisées...avec Facebook comme outil de travail !

Le principe du “Social Home Tour” :


Afin d’être convié à découvrir l’intérieur d’un appartement mis en vente, les intéressés doivent au préalable accéder à l’application “Carvalho Hosken” depuis leur propre compte Facebook. Le cas échéant, les potentiels acquéreurs acceptent de fournir une grande majorité de leurs informations personnelles à la société (publications, photos, vidéos, amis, mentions “j’aime”...). Une fois en possession de ces données, l’agence immobilière se reconvertit en décorateur d’intérieur et adapte le bien témoin à l’image de ses prospects.

Ainsi le jour J, les futurs acheteurs ont la surprise de découvrir leurs “effets” personnels lorsqu’ils pénètrent les lieux : des photos de leurs dernières vacances ornent le salon, des cadres numériques font défiler les portraits de famille dans la chambre parentale, la vidéo du dernier barbecue entre amis est projetée sur l’écran plat de la cuisine, le compte facebook qui a servi à l’inscription est prêt à l’emploi sur l’ordinateur du bureau...bref, tout est conçu pour que le visiteur se sente à la maison, comme si l’appartement lui appartenait déjà ! Et dans les faits, le “home social staging” semble produire sur les acheteurs l’effet escompté par l’agence immobilière : sur 100 ménages qui ont tenté l’expérience, 28 ont pris la décision d’acheter le bien en question...soit un ratio 3 fois plus élevé que la moyenne. De plus, 1 visiteur sur 2 a souhaité partager son expérience sur Facebook par la suite, assurant à l’opération une viralité de premier ordre, issue de prescripteurs nettement convaincus.   

La “complicité” de Facebook dans la transaction semble donc largement favoriser l’achat coup de coeur tant brigué par les promoteurs du monde entier. Cette nouvelle méthode probante pourrait rapidement se propager sur le marché de l’immobilier, faisant du Social Home Tour une nouvelle manière d’appréhender les visites de biens. Attention tout de même à ne pas perdre tout contrôle sur la diffusion et l’utilisation de ses données personnelles...un aspect totalement négligé dans les conditions générales de l’application  de l’agence Carvalho Hosken.

The Social Home Tour en vidéo :


Technologie NFC pour smartphone : un autocollant, ça tag énormément !

Une puce NFC dans un smartphone, une autre intégrée dans un badge/autocollant et un simple rapprochement entre les deux...il n’en faut pas plus pour nouer le dialogue et assurer une connexion entre un utilisateur et une application.

NFC (Near Field Communication), trois petites lettres pour une nouvelle technologie qui devrait prendre une ampleur considérable dans les années à venir, à l’heure où le web mobile inonde littéralement la planète bleue. Si la “communication en champ proche” n’en est pour le moment qu’à ses premiers balbutiements, ce phénomène est amené à se répandre outre mesure chez les particuliers, comme les professionnels.


Le principe
Vous connaissez certainement le porte clés qui permet d’ouvrir une porte en badgeant simplement un capteur à proximité ? Le système NFC fonctionne de la même manière, mais en ouvrant des portes...virtuelles. 

Dans les faits, ce sont deux puces qui vont permettre d’établir un contact : l’une en place dans un smartphone (à ce jour, seuls les modèles BlackBerry 9900 et la dernière gamme des Samsung Galaxy en sont équipés), et l’autre intégrée dans un badge autocollant (qu’il est ensuite possible d’apposer où on le souhaite). Ainsi, lorsque vous présentez votre smartphone devant un badge NFC (jusqu’à 10cm de distance), une interconnexion est crée automatiquement par RFID (Identification par fréquence radioélectrique). Cette connexion pourra également s’effectuer entre deux smartphones intégrant cette technologie.  


Interconnexion sans contact, d’accord, mais dans quel but ?
Et bien il existe de nombreuses fonctionnalités et de nombreuses possibilités de profiter de la technologie NFC...aussi bien sur le plan personnel que sur le plan commercial. Ce qu’il faut savoir, c’est que le smartphone (à travers la puce) reçoit des indications de la part de l’autocollant (il est ici le récepteur). C’est donc via le sticker (émetteur) qu’il est possible d’effectuer des programmations qui seront transmises au smartphone. 

La programmation d’un badge NFC s’effectue depuis une application présente sur les boutiques en ligne comme Apple Store ou Google Play (c’est le cas de “Tec Tiles” qui est l’un des prestataire via Samsung), ou sur le Cloud (Swipe). À partir de cette application, vous pouvez donc attribuer des fonctions spécifiques à un autocollant (les stickers de Tec Tiles sont vendus aux alentours de 3$) afin d’interagir avec un smartphone à portée.

Prenons par exemple le cas de la fonction “réveil” : une fois programmée sur le badge, vous pourrez coller ce dernier sur votre table de chevet. Ainsi, le soir venu, vous n’aurez plus qu’à passer votre smartphone devant le sticker pour que celui-ci active le réveil du lendemain automatiquement. Dans un autre cas, si vous n’aimez pas être dérangé par la sonnerie de votre téléphone lorsque vous êtes chez vous, vous pouvez apposer un badge sur votre porte d’entrée (que vous aurez au préalable programmé pour la fonction “vibreur”) : à chaque fois que vous passerez le seuil de votre entrée, votre appareil mobile passera lui-même du mode “sonnerie” au mode “vibreur”.

Quelques commandes réalisables (liste non exhaustive) via NFC : lancer une application, modifier des paramètres, passer de la 3G à la WiFi, envoyer des coordonnées/un message, rediriger vers une page web, un espace Facebook, effectuer un appel, réaliser un paiement, ouvrir/démarrer une voiture...et le tout sans le moindre contact !



Si les fonctions NFC peuvent offrir un certain confort aux particuliers, il est probable qu’elles attirent également les professionnels. Imaginez par exemple qu’un autocollant soit présenté à l’entrée d’un supermarché et qu’il soit programmé pour afficher une promotion spéciale...imaginez encore qu’un magasin de vêtement vous propose “d’aimer” sa page Facebook lorsque vous faites la queue à la caisse...

Les solutions de communication en champ proche sont donc très variées, et beaucoup peuvent encore être imaginées. Et même si pour le moment, la technologie NFC n’est pas présente sur tous les smartphones, elle devrait s’imposer petit à petit à une grande majorité de mobinautes. En effet, selon le Journal du Net (28 mars 2012), 30 millions de smartphones NFC ont été vendus au total en 2011 (1 million en France à l’heure actuelle), et 700 millions d’unités devraient s’écouler dans le monde d’ici à 2016 (taux de croissance annuel de près de 90%). D’ailleurs, l’opérateur Orange a récemment annoncé une opération de déploiement national de cartes SIM équipées en Near Field Communication...Allons nous prochainement assister à une ruée vers l’autocollant “parlant” ?

Google Penguin : l'empereur est en marche et pénalise les site sur-optimisés

À travers son nouvel algorithme de contrôle et d’évaluation...nom de code “Penguin”...Google vise à sanctionner les pratiques de sur-optimisation des sites web pour son moteur de recherche.


“Qui veut voyager loin ménage sa monture”. Voilà un alexandrin auquel Google semblerait être de plus en plus attaché eu égard à la mise à jour de son sacro-saint algorithme, développé entre autres pour lutter contre l’utilisation massive et abusive de mots clés dans une page web. En effet, Google Penguin parcourt l’immensité de l’index depuis sa sortie le 24 avril dernier, et tend à infliger de sérieuses pénalités aux sites Internet conçus dans une logique de spamdexing (technique d’optimisation du référencement irrespectueuse des consignes d’usage des moteurs de recherche).        

En bon relayeur de la version Panda, pour qui le contenu dupliqué de pages en pages était l’un des éléments principaux à combattre, Google Penguin semble agir selon de nouveaux critères d’appréciation. L’une des nouveautés réside dans le fait que le manchot serait capable d’évaluer et de dévaluer une page unique, sans s’attaquer automatiquement au site dans son intégralité. Ainsi, si l’une des pages d’un site fait fi des codes de bonne conduite imposés, elle pourra être sanctionnée par le moteur sans pour autant entraîner la dégradation de tout le site. D’autre part, ce Penguin de Google tend à montrer des dents plus aiguisées face au spamdexing lorsqu’il s’agit d’éléments extérieurs au site (critères off-site ou off-page, comme les liens issus d’autres sites) plutôt qu’en interne sur des éléments “on-site” (les textes de contenu par exemple)...bien que la synergie de ces deux aspects soit à prendre en compte comme facteur de qualité d’un site web. En revanche, côté fréquence des analyses, la donne reste inchangée : le contrôle de Penguin s’effectue de façon mensuelle - inutile donc de s’inquiéter si les corrections apportées ne sont pas immédiatement efficaces en termes de positionnement.

Voici un bref aperçu des pratiques on-site et off-site à éviter, puisque sanctionnées par le nouvel algorithme :

Éléments internes au site (on-site)
Éléments externes au site (off-site)

  • Sur-optimisation des titres (balise title) : trop de mots clés/d’expressions clés dans un titre, d’avantage conçu pour le moteur de recherche que pour l’intérêt même de l’internaute

  • Multiplication des backlinks avec le même texte de lien (anchor text) : lorsque les liens issus des sites B,C,D,E pointent vers le site A avec des mots clés répétés, identiques à la requête principale de la page de destination (A)

  • Répétition permanente de mots clés identiques dans les différents titres (balise h1, h2...)

  • Incohérence de thématique entre la page des backlinks et leur page de destination : par exemple lorsqu’un lien censé pointer vers un site agricole se trouve sur un site dédié à la danse classique...Google pénalise l’illogisme

  • “Content Keyword Stuffing” (ou bourrage de mots clés dans le contenu) : densité trop importante des termes clés dans les textes du site (présentation de la société, activités...)

  • Sur-utilisation des sites de communiqués de presse : s’ils peuvent autant permettre de diffuser des contenus qualitatifs que d’autres surchargés de mots clés, ils sont trop souvent utilisés comme un pied de nez fait à l’algorithme de Google. Cependant, la sanction n’est pas automatique si le site ou le texte même du communiqué sont de bonne qualité.

  • Incohérence des textes : cela peut par exemple provenir de l’approximation d’un spinning (méthode pour différencier des textes dupliqués avec l’utilisation automatique de synonymes)

  • Présence trop importante de backlinks issus de sites dont les contenus sont rédigés dans une autre langue que celle de la page vers laquelle ils conduisent

  • Omniprésence de bannières publicitaires sur une page (notamment au dessus de la ligne de flottaison)

  • Achat de liens trop fréquent (même s’il reste à définir le moyen par lequel Google affirme qu’un backlink a été acheté)

  • Nombre trop important de liens sortants pointant vers des sites de basse qualité, impopulaires (notion de Page Rank)

  • Utilisation d’un réseau de liens trop visible, entre plusieurs sites qui appartiennent au même propriétaire

  • Utilisation répétée d’ancres de liens identiques (“anchor text” ou texte du lien) pour pointer d’une page à une autre, à l’intérieur du site (de la page d’accueil à la page “société” par exemple)

  • Inscriptions multiples sur des annuaires de mauvaise qualité
“Natural Content is King”
“Quality connection is Queen”
En définitive, les aspects on-page considérés par la version de Penguin sont sensiblement similaires à ceux auxquels s’attachait Google Panda dans l’analyse des sites. Mais comme on le voit dans le tableau, les éléments off-page ont pris de l’envergure et gagné en influence sur l’appréciation d’un site web. C’est en quoi la combinaison de ces deux critères, dans le respect des exigences du moteur de recherche, déterminera la qualité (aux yeux de Google) et le bon positionnement d’un site Internet dans les pages de résultats (au gré de Google). L’accent semble donc être placé sur le confort de navigation de l’internaute et sur la pertinence réelle de la réponse (un site de qualité) à sa question (une requête simple).

Un iPad en cadeau pour dompter sa Cadillac !

Si certains conducteurs perdent les pédales face à l’accumulation des technologies embarquées en voiture, Cadillac propose d’offrir un iPad en guise de notice de l'écran multimédia de sa berline xts.  

Avec l’avènement et l’adoption massive des nouvelles technologies par les particuliers, les tableaux de bord des nouvelles voitures sont développés par les constructeurs pour offrir toujours plus de fonctionnalités. Noyés dans la masse des nouvelles options disponibles, les utilisateurs ont parfois tendance à s’y perdre et, par conséquent à sous utiliser voire négliger le potentiel technologique intégré au véhicule.

Face à ce constat mitigé, et conscient des perspectives prometteuses du marché de la “conduite connectée”, Cadillac a souhaité s’inscrire dans une logique de compromis. 

D’un côté, la société équipe sa dernière berline xts d’un écran multi-fonctions (intégration des fonctionnalités du smatphone, reconnaissance et commandes vocales, navigation gps, météo, musique...) tout en prenant le risque de déplaire aux “tactilo-frileux”. De l’autre, Cadillac distribue gracieusement des iPad aux acquéreurs de son dernier modèle haut de gamme, avec l’objectif de proposer à ses clients un outil d’aide et de simulation pour son tableau de bord. La tablette d’Apple est en fait dotée d’une application dédiée, “CUE training App”, qui permet à n’importe quel conducteur de se familiariser avec sa Cadillac depuis son propre canapé. En plus de constituer une réplique concrète de l’interface d’utilisation de l’écran multimédia de la berline, l’application comprend des vidéos d’initation détaillées destinées à rassurer les novices.  


Doit-on comprendre que le constructeur reconnait lui-même (et au nom de ses concurrents) la complexité de manipulation de son système, ou faut-il y voir une technique astucieuse de créer un lien de proximité avec ses adeptes ? Ce qui est certain c’est que cette tendance de conduite connectée ne devrait aller qu’en grandissant dans les années à venir, d’où la nécessité pour les professionnels du secteur automobile de se pencher sur l’homogénéisation et la praticité des interfaces média intégrées à l’habitacle.   

Google fait grimper la part du trafic "not provided", un mal pour le SEO ?

Google entend sécuriser la transmission des données de ses utilisateurs, une évolution qui pourrait avoir de lourdes conséquences en termes d’analyse du trafic.


En imposant l’utilisation du SSL search aux internautes logués sous un compte Google, le géant américain de la recherche virale annonce vouloir offrir une navigation sécurisée à ses utilisateurs. Initiée dans un premier temps sur Google.com avant d’être étendue aux versions locales du moteur de recherche (sur Google.fr depuis le 6 mars dernier par exemple), cette nouvelle pratique semble cependant donner du fil à retordre aux acteurs du SEO.

Le SSL search, ou “Search Sockets Layer” est un système capable d’encrypter les données de navigation de l’utilisateur. En clair, lorsque l’utilisateur effectue une recherche sur le net sous SSL, ses données sont cachées et ne peuvent plus être transmises vers des sites tiers : les informations sur les pages visitées depuis le moteur ou les mots clés tapés sur Google ne sont plus envoyées aux outils externes de traitement de données. Dans les faits, le SSL search se traduit par une URL débutant par “https” en lieu et place de l’historique “http” ; un “s” en sus que la société souhaite solliciter au maximum. Ainsi, les internautes connectés à leur compte Google seront désormais automatiquement routés depuis l’adresse http://google.com vers sa cousine https://google.com.


Si ce changement est censé offrir plus de sécurité à l’internaute, il a également des conséquences directes sur le monde du SEO et les professionnels du référencement. En effet, quels que soient les outils de mesure d’audience utilisés (y compris Google Analytics), nombreux sont ceux qui découvrent actuellement sur leur plateforme une augmentation constatée du trafic issu du mot clé “not provided” (traduisez non fourni). Ce n’est en rien une question de hasard, mais bel et bien le résultat de l’évolution initiée par la firme de Mountain View. Étant donné que les utilisateurs logués sous un compte Google naviguent sous SSL (souvent sans même le savoir d’ailleurs), il devient impossible de récupérer leurs données : d’où la forte croissance du “not provided”. En définitive, la part des recherches des internautes affiliés à Google ne rentre plus en compte, ni dans la mesure de l’audience, ni dans son analyse.

On pourrait imager ce phénomène en faisant une analogie entre l’analyse du trafic internet et le dépouillement des urnes après une élection : on compare ceux qui votent X (ou ceux qui ont exécuté la requête X pour rejoindre un site) à ceux qui votent Y (ou ceux qui ont tapé Y dans le moteur de recherche pour trouver le même site), puis il y a ceux qui votent blanc ou nul (les personnes loguées qui alimentent désormais le trafic “not provided”) et pour lesquels il est plus difficile de dégager une étude sensée, pertinente.

Selon Matt Cuts, le porte parole de Google, le volume des recherches des utilisateurs logués ne compte que pour 10% dans la totalité des recherches. Un chiffre qu’il a tout intérêt à minimiser quand on connaît l’impact de l’inaccessibilité des données sur la mesure du trafic : il faut savoir qu’en estropiant une partie des chiffres de la formule, les calculs portant par exemple sur les mots clés “referers” (la requête qui a permis à l’utilisateur de trouver un site web) seront forcément perturbés. Certes, pour l’heure, les internautes qui surfent en étant connectés via leur compte sont encore en minorité, mais quand on constate la poussée de croissance de l’internet mobile (en règle générale, les mobinautes sont logués sur leurs smartphones ou leurs tablettes) et la ferme intention pour Google de développer son offre de services sur le cloud (ce qui implique également le fait d’être connecté sur son compte personnel), on peut s’interroger sur l’évolution de ce chiffre et de l’impact engendré.

Doit on déceler dans cette opacité soudaine de l’ogre Outre Atlantique un moyen d’asseoir encore un peu plus son monopole sur la toile ? Étant donné que la version actuelle de Google Analytics ne dévoile plus les données des utilisateurs logués, et sachant que ces informations “cachées” ne seront accessibles que depuis la version premium de l’outil (pour un abonnement de 150 000 $ par an), on peut penser que la monétisation de son offre reste un facteur clé de plus en plus cher à Google - au sens propre, comme au sens figuré.   

Les bannières enrichies pour mobiles : le nouveau modèle à suivre

Le marché publicitaire du mobile et des bannières enrichies, en pleine explosion, tend à se structurer autour de modèles standardisés 

Les mobinautes étant de plus en plus représentés dans le nombre et dans le temps passé sur le web, il était naturel que les annonceurs publicitaires rejoignent le mouvement et tentent d’y injecter les formats de messages les plus attractifs possibles. Dans un premier temps, “Rich Media Designs for Mobile”, le programme de formats de bannières dédiées de Google (développé fin 2011) a permis d’éditer des bannières adaptées aux mobiles, mais dans des versions très simples : L’internaute apercevait une bannière au bas de son écran, et cette bannière s’agrandissait à la taille son l’écran lorsqu’il tapotait dessus. Aujourd’hui, la formule évolue et de nombreux nouveaux modèles enrichis viennent s’ajouter aux formats disponibles.

Selon Google, les utilisateurs n’ont pas les mêmes ressentis face à la publicité sur les terminaux mobiles comme la tablette et le smartphone. En effet, il semblerait que les mobinautes soient plus enclins à faire le premier pas vers une société lorsque cette dernière s’affiche sur son écran tactile de prédilection, le mettant en quelque sorte à contribution. Être acteur sur sa tablette, passer d’une page à une autre, agrandir ou rétrécir une image...avoir la main mise sur sa navigation : l’utilisateur s’est rapidement accoutumé aux nouvelles fonctionnalités offertes par l’évolution technologique, entraînant donc la nécessité d’une refonte et d’une adaptation du paysage publicitaire. Fort de ce constat, Google a développé une série de formats d’annonces spécifiques, dédiées aux smartphones et aux tablettes, avec l’objectif de proposer aux annonceurs une procédure simplifiée dans la production et la publication de bannières “riches”. 


Le modèle “vue 360°” pour manipuler et observer l’image d’un produit sous toutes ses coutures, les modèle “galerie”, “coverflow” ou “carrousel” pour passer d’une référence à une autre dans un catalogue, avec une interface de navigation tridimensionnelle...les nouvelles bannières publicitaires se veulent interactives, ludiques et impliquantes, bien loin des formats simples animés uniquement par un effet de clignotement ou des couleurs criardes. En plus d’apporter de nouvelles fonctionnalités et plus de simplicité dans la publication de bannières enrichies, Google tend à ordonner un marché devenu plus que prometteur en instaurant une série de gabarits standardisés. Simple faveur réservée aux annonceurs ou volonté de se diriger vers une monopolisation d’un secteur d’avenir, la question reste ouverte. Toujours est-il que la firme de Mountain View a récemment reçu les faveurs de l’IAB (Interactive Advertising Bureau)  pour son “Rich Media Designs for Mobile” quand le jury  a approuvé l’alliance de l’élégance, de la technicité et de la simplicité dans la série des gabarits de bannières riches de Google.


Voici un aperçu du programme de Google, “Rich Media Designs for Mobile” :

L'interaction des réseaux sociaux : un atout de taille pour les sites e-commerce



Intégrées aux sites de commerce en ligne, les solutions interactives proposées par les réseaux sociaux ont un impact conséquent sur le comportement des internautes.

J’aime, je partage, je tweet...donc j’achète ! La formule est légèrement caricaturale, mais elle met pourtant le doigt sur cette tendance nouvelle, d’un rapport de plus en plus lié entre réseau social et e-commerce. En effet, les interactions sociales proposées par les sites de commerce en ligne ont des conséquences directes sur le temps de navigation ou l’acte d’achat même du prospect. Ce n’est plus un secret, le nombre total d’inscrits sur les réseaux sociaux a explosé ces dernières années (un rapport de 1 à 8 depuis 2005), et l’on compte aujourd’hui 2 internautes adultes sur 3 inscrits sur au moins l’une des plateformes sociales. D’un fait de mode générationnel, les internautes ont fait une habitude sociétale tenace, ce qui n’est pas pour déplaire aux annonceurs présents sur la toile pour qui ces solutions participatives sont un nouveau moyen de tisser un lien plus étroit avec leur clientèle cible.

Les options sont nombreuses quand il s’agit de mettre en place une extension reliant son propre site web à un réseau social comme Facebook ou Twitter. Du fameux bouton “j’aime” au partage de lien/un article/une référence avec ses amis (social sharing), de la possibilité de poster un commentaire sur un service au fait de pouvoir s’inscrire/s’identifier directement depuis son compte social personnel (social login),  les solutions interactives se multiplient et accentuent le rapport direct entre l’annonceur et sa cible. 


La page d’entreprise, ou la “Timeline” est un exemple fort de la possibilité, de la volonté, et de l’efficacité pour une société de partager de manière concrète avec sa clientèle. L’infographie réalisée par Monetate renvoie clairement à cette notion nouvelle que l’on pourrait assimiler à un échange de bons procédés : “j’aime votre société - je bénéficie donc d’avantages”. On constate en effet que 58 % des internautes qui se positionnent comme “fans” d’une marque attendent une offre promotionnelle en retour . Si le prospect peut ici paraître exigeant, il faut tout de même garder à l’esprit qu’il a lui même crée le lien avec l’annonceur par le biais de la plateforme sociale, soit un effort d’attraction économisé pour l’entreprise en question. 


Le social sharing est un autre moyen pour une société e-commerce de générer du trafic, d’augmenter le taux d’engagement et de faire de l’internaute un prescripteur convaincant. Le fait qu’un utilisateur partage une référence produit, une nouveauté, une promotion ou un évènement avec ses amis sur Facebook, c’est l’occasion parfaite de gagner de nombreux auditeurs et de renforcer sa visibilité, tout en bénéficiant d’un certain gage de confiance (“si ce produit est mis en avant par l’un de mes amis, c’est qu’il doit y avoir une bonne raison”). Encore une fois, l’effort n’est pas imputé à l’annonceur mais au client lui-même qui contribue à la diffusion de l’offre et à son auto-promotion. L’infographie démontre d’ailleurs que 68 % des acheteurs sur le web consultent les commentaires sur un produit avant de passer à l’acte d’achat, et pour 59 %, ces avis jouent sur leur décision finale. Quand on sait que l’internaute passe en moyenne plus de 5 heures par mois sur un réseau social (ou 20 % de leur temps total de navigation), on comprend rapidement la nécessité pour un site de commerce en ligne de proposer des interactions avec les plateformes sociales, et de se montrer le plus présent possible au sein des fils d’actualités.






Autre phénomène qui montre l’apport des réseaux sociaux sur les sites marchands : le social login, ou l’inscription via son compte social personnel. S’il existe un élément qui compromet une vente sur Internet, l’abandon de panier en est le plus fidèle exemple. Découragés par une demande de saisie d’informations trop fastidieuse, ou par le simple fait de devoir répéter cette action de sites en sites, de nombreux acheteurs potentiels interrompent leur commande avant la fin du processus (75 % des achats sont annulés avant terme). Le fait pour un site e-commerce de mettre en place une extension permettant à l’utilisateur de s’identifier depuis son réseau social, c’est détruire une barrière gênante, et s’assurer d’augmenter son taux de conversion. En un clic, le client potentiel peut ainsi être reconnu par l’annonceur et accéder aux fonctions avancées, comme la validation de commande d’un produit ou d’un service. Pour lui, le gain de temps est conséquent, la démotivation est enrayée, et l’implication s’en ressent. Pour preuve, et toujours selon l’étude de Monetate, les utilisateurs qui passent par un social login sur un site marchand y consacrent en moyenne 3 fois plus de temps, et vont même jusqu’à consulter 3 fois plus de pages que l’internaute “lambda”. Par ailleurs, ils sont 40 % d’internautes à privilégier cette solution de social login pour la création de compte sur des sites tiers (Facebook étant utilisé dans 60 % des cas).



Si le phénomène en est encore à ses premiers balbutiements, on peut déjà constater l’impact conséquent et grandissant de la présence des réseaux sociaux sur les sites marchands. Mettre son auditeur à contribution au travers d’outils participatifs (le bouton j’aime, l’évaluation de produits, l’espace de commentaires), instaurer un rapport de complicité en s’adaptant à son terrain (la fan page qu’il pourra rejoindre, le social login), tous les outils font preuve d’efficacité lorsqu’il s’agit de faire le lien entre un site marchand, un prospect et une plateforme sociale. De plus, ce rapport “triangulaire” peut permettre à l’annonceur de récupérer des données supplémentaires pertinentes sur les utilisateurs (sexe, âge, centres d’intérêts..) qui pourront s’avérer plus qu’utiles dans le prolongement de sa stratégie marketing.

Shazam : de la reconnaissance audio à la "Social TV"

L’application Shazam, déjà célèbre pour ses “tags” de reconnaissance audio souhaite investir le petit écran et s’inscrire sur le créneau de la social TV


Dis moi ce que tu tag et je te dirais qui tu es. Voilà le leitmotiv qui anime le groupe Shazam depuis la mise en place de son application mobile de reconnaissance audio, devenue incontournable dans le monde entier. Le fonctionnement est enfantin, placez votre smartphone ou votre tablette près de la source qui diffuse le son que vous souhaitez identifier, lancez l’application et patientez quelques secondes : Shazam reconnaît l’artiste, le titre de la musique et son album d’origine avant même que vous n’ayez eu le temps de dire “whouah!” (sa dernière version est capable de trouver une chanson en 1 seconde). Identification faite, vous venez l’air de rien de réaliser votre premier “tag”. Ces informations (dont l’heure et la date du tag) sont ensuite gardées en mémoire dans l’application pour vous permettre de les consulter dans le futur. 

Depuis son lancement, l’application Shazam a largement prouvé son efficacité, et plus particulièrement la qualité de son système de reconnaissance audio qui s’avère de plus en plus incollable. Pour preuve, le service compte aujourd’hui plus de 200 millions d’utilisateurs et près de 6 millions de tags par jour.



Forts de ce succès tout en musique, les éditeurs de l’application ont souhaité transposer leur service au média télévisé, avec dans l’idée de faire du petit écran un véritable outil interactif. La méthode ayant déjà été initiée (bien que timidement) avec les QR codes placés dans la publicité (l’utilisateur accède à des informations complémentaires, des promotions...en scannant le QR code présenté dans la pub à l’aide de son smartphone) il n’y avait plus alors qu’à remplacer le signal visuel du code barre par le système de reconnaissance audio cher à Shazam. L’expérience a donc été lancée lors de la dernière finale du Super Bowl, l’évènement sportif qui rassemble le plus d’audience aux USA (112 millions de téléspectateurs sur NBC...). Le logo Shazam était présenté pendant les programmes publicitaires, invitant les téléspectateurs à lancer l’application via leur smartphone. Une fois l’identification sonore réalisée, les utilisateurs ont reçu sur leur terminal un contenu enrichi, en rapport avec l’annonceur et la publicité concernée.  


Après avoir conquis la planète musique, Shazam s’attaque donc à la télévision en effectuant un simple transfert de technologie. Et si c’est effectivement la publicité qui a servi de premier support visible, l’éditeur ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En incrustant son logo dans une série à suspens ou dans des émissions de divertissement, Shazam prend le pari d’incarner le premier média interactif et instantané, faisant le lien direct entre l’auditeur et l'émetteur d’un programme. Premier concerné, la série Covert Affairs diffusée sur la chaîne USA Network, pour laquelle les téléspectateurs (après avoir lancé Shazam) ont pu bénéficier de détails supplémentaires sur les personnages ou encore sur les titres musicaux diffusés pendant l’épisode.

Selon David Jones, l’un des représentants de la société, Shazam bénéficie d’un taux d’engagement nettement supérieur à celui de Twitter ou Facebook quand on fait le parallèle entre tags, tweets et likes au moment de la diffusion d’un programme.



Suivre le dernier épisode de Desperate Housewives et recevoir des infos croustillantes sur la saison à venir, regarder The Voice et découvrir la version originale de la chanson d’un candidat, se tordre de rire devant un épisode de Bref et le transférer illico à un ami, voilà l’avenir que semble vouloir réserver Shazam au petit écran. Dans cette évolution, l’Homo Canapus, passif, est ainsi en voie de tirer sa révérence pour laisser sa place à l’Homo Numéricus et à la social TV.

Page d'Entreprise Facebook : comment l'utiliser pour toucher ses fans ?


Si posséder une page d’entreprise sur Facebook est presque devenu monnaie courante aujourd’hui, la façon de l’utiliser pour faire passer son message donne encore parfois du fil à retorde.

Bien que de nombreuses sociétés aient adopté le canal de communication du réseau social, et plus particulièrement les pages d’entreprise Facebook pour appuyer leur démarche marketing, elles sont encore beaucoup à se poser la question de la meilleure stratégie à mettre en place pour toucher au mieux les utilisateurs ciblés. Quand publier, que publier, et à quelle fréquence...ces interrogations surgissent quand il s'agit d'identifier le comportement à adopter sur le réseau social pour engager et interagir avec ses fans de manière efficace. Naturellement, les tendances sont à nuancer et à adapter en fonction du coeur de cible de chaque société - mais elles permettent néanmoins de donner un aperçu de la stratégie à favoriser pour sa communication sur Facebook.

  • Quel jour privilégier pour un post ? Même si les entreprises ont pris l’habitude de diffuser des posts de manière régulière sans prêter attention au jour, on note que s’il en est un à privilégier, le Mercredi semble le plus opportun - c’est le jour où le taux d’engagement des fans est le plus élevé, avec près de 8%. Le Samedi et Dimanche affichent un taux d’engagement de près de 2%, mais pour un nombre de posts moins élevé, on fermera donc le podium des jours les plus efficaces en englobant le week-end.

  • Sur quelle tranche horaire ? Les horaires de bureau offrent moins de participation de la part des fans. Même si les utilisateurs, on le sait, sont nombreux à consulter Facebook au travail, il n’en va pas de paire avec l’action que cela génère - les fans sont ici plus spectateurs qu’acteurs. C’est entre 20h et 7h que les commentaires et les “j’aime” sont les plus utilisés (pour 20% de plus en moyenne).
  • Combien de posts ? Par jour ou par semaine, l’analyse démontre que “ceux qui en parlent le plus sont ceux qui en ont le moins”. En effet publier plus de 3 posts en une journée, c’est perdre ⅓ de “j’aime” et plus de 70% de commentaires par rapport à une publication unique. Tout comme poster de 1 à 4 fois par semaine apporte 70% d’actions supplémentaires des fans, en comparaison avec une fréquence hebdomadaire de plus de 5 publications. L’aspect qualitatif l’emporte donc sur l’aspect quantitatif - une info pertinente sera plus efficace que profusion.

  • Quelle construction pour un bon post ? Dans un premier temps, il faut savoir que la concision est reine. Un post de moins de 80 caractères procure ⅔ de plus de commentaires ou de “j’aime” des fans. Moins on en dit, plus on est entendu sur le réseau. Ensuite, une publication “participative” est à privilégier. Poser une question ou proposer un commentaire à compléter tend à générer beaucoup plus de commentaires de la part des utilisateurs (de 2 à 9 fois plus qu’un post non participatif). Enfin, pour gagner en engagement, la simplicité semble de rigueur. Même s’il est facile d’utiliser l’interface de la page fan pour diffuser des informations détaillées (en ajoutant par exemple des liens, des vidéos, des photos miniatures...), il faut savoir que plus la publication est simple, plus elle aura de succès. Une à deux phrases illustrées avec une photographie - il n’en faut pas plus pour susciter l’attention et inciter à l’action.

En résumé, 5 mots à retenir pour atteindre ses fans sur Facebook de manière efficace : Mercredi, parcimonie, concision, participation, simplicité.

L'audio Tag, un nouveau média basé sur la présence...

Le succès des QR codes est à peine consommé qu’un nouveau mode de partage d’informations fait son apparition sur les smartphones et les tablettes numériques : l’Audio Tag.



Déjà, l’utilisation des QR codes (qui permet à n’importe quel utilisateur de smartphone de scanner une image sous forme de code barre pour recevoir directement des informations) sonnait comme une révolution chez les communicants dans les modes de transmission de l’information. Depuis, Jonathan Glanz de l’agence Densebrain et Alex Morgan Bell ont développé l’application SonicNotify.

Désormais, la simple présence d’une personne dans un lieu donné ou devant une vidéo suffira à faire passer une information, à travers une fréquence sonore inaudible. L’utilisateur n’a qu’à télécharger SonicNotify via son store avant de reprendre ses habitudes de consommateur, l’application se chargera ensuite de faire passer les messages.

En effet, en se trouvant dans le périmètre d’émission d’une balise sonore, l’utilisateur va déclencher automatiquement la transmission d’information, depuis l'émetteur vers son propre smartphone. Prenons pour illustrer l’exemple d’une grande surface. La société des chips Y a décidé d’offrir une réduction aux clients mobinautes. Pour se faire, des balises ont été placées dans les rayons qui proposent les chips Y. Ainsi chaque client disposant de l’application se verra transmettre un coupon de réduction sur son smartphone, au moment de son entrée dans le périmètre de fréquence de la balise. C’est donc sa présence, sur un lieu donné, qui a permis le transfert d’informations.

Cette méthode aussi révolutionnaire soit-elle est transposable sur une multitude de supports. Grâce à la fréquence sonore, la transmission peut également s’effectuer depuis une vidéo, lors d’une rencontre sportive, d’un concert ou même un meeting politique. On peut alors imaginer regarder une émission comme “Un dîner presque parfait” et recevoir la recette en direct sur son iPhone, ou encore assister au discours d’un candidat à la présidentielle et se voir transmettre un bulletin d’adhésion au parti. À première vue, on pourrait considérer cette nouvelle façon de communiquer comme intrusive : “Big Brother is speaking to you”. Ce qu’il faut cependant savoir, c’est que l’application offre le choix de recevoir les informations de façon volontaire ou passive, à chacun ensuite d’effectuer les réglages selon son souhait.

Les moyens de communication évoluent sans cesse avec les nouvelles technologies. Les supports mobiles offrent de plus en plus de possibilités aux annonceurs et permettent d’imaginer toute sorte d’échanges d’informations. L’audio tag de Morgan Bell aura-t-il autant d’impact que l’invention de son célèbre homonyme Alexander Graham ? Difficile de se pronnoncer pour le moment, mais il y a fort à parier que ce système de diffusion prenne de l’ampleur dans les temps à venir.

Vidéo de démonstration :