6 novembre 2012

Le lèche vitrine géolocalisé par Shopping Adventure


Site Internet et application mobile à l’appui, Shopping Adventure crée le concept du moteur de recherche de produits géolocalisés pour faire le pont entre l’internaute indécis et le client convaincu en boutique.

Dans le monde du e-commerce, il est un terme qui tend à faire aboyer les détenteurs de sites, un terme qui n’est pourtant sans rapport aucun avec le milieu canin : c’est l’abandon de panier. Ils le connaissent et le maudissent cet instant fatidique où l’internaute, après avoir rempli son caddie (virtuel) de produits (virtuels), se prend à prétexter une réunion parents/profs de dernière minute tout en s’esquivant par un onglet dérobé parce qu’on lui demande ouvertement de mettre la main à la poche pour payer l’addition (réelle). 

Dans les faits, l’abandon de panier est un acte récurrent effectué par une majorité absolue d’internautes (autour de 65%...au premier tour), pour qui shopping en ligne et acte d’achat sont encore loin de faire une  paire de choc. Les consommateurs connectés aiment consulter les sites de e-commerce, ils apprécient grandement de pouvoir recueillir des informations détaillées sur tel ou tel produit, mais les consommateurs connectés ne daignent pas se défaire de leur bonne vieille habitude qui consiste à se rendre directement en magasin pour déplier, palper, se soumettre à la critique, changer de taille et finalement...dégainer le portefeuille. 


C’est en quelque sorte ce décalage entre la pulsion d’achat pour un produit trouvé sur le net et la concrétisation de cette acquisition qui a décidé la société KBRW AD-VENTURE à saisir une niche de marché en développant le concept de Shopping Adventure. Ici il n’est nullement question pour l’internaute de dévoiler son petit pictogramme secret aux manitous de la transaction sécurisée pour se payer une paire de bottes, mais simplement de faire part de ses besoins et de sa situation géographique pour convenir, par une réservation de produit en ligne, d’un échange futur dans un magasin sis dans la zone concernée. 


Dans un premier temps, Shopping Adventure vous invite à rentrer le type de produit qui vous intéresse, puis à préciser la ville où vous souhaiteriez le retirer (vous pouvez également utiliser l’outil de localisation en acceptant de partager votre position).  Le site vous redirige alors vers une liste de produits correspondant à votre requête et classés en fonction des magasins qui se trouve au plus près de vous (on comprend alors tout l’intérêt de l’application mobile).  


Ici vous aurez tout le loisir d’affiner votre recherche : du modèle à la taille en passant par la couleur, la marque ou le magasin lui-même (vous êtes en effet en droit d’avoir une dent contre le vendeur de chez Jules d’à côté), vos critères de sélection vous permettront logiquement de trouver votre bonheur en quelques clics. Jusqu’ici le déroulement des faits ne semble pas réellement éloigné d’un site de e-commerce classique, mais qu’il s’agisse d’une transaction réussie ou d’un abandon de panier, tout se joue toujours dans le sprint de la dernière ligne droite. 


Le voilà donc ce moment tant redouté par les e-commerçants, cet instant précis sur lequel les quatre créateurs de Shopping Adventure ont eu le flaire de leur projet : l’acte de confirmation. C’est ici que se joue la différence, car en lieu et place d’un paiement en ligne qui aurait fait tirer la langue à plus d’un, le site vous propose de joindre la boutique par téléphone pour réserver votre référence. Vous n’aurez plus alors qu’à vous rendre sur place pour saisir votre paquet et régler votre commande.

Il faut le savoir l’appel de réservation vous coûtera 1,34€ et 0,34€ par minute, mais rien ne vous empêche de vous ruer directement sur l’offre en sachant que vos bottes bleues taille 38 sont disponibles à 84 mètres de là. De plus, les produits et magasins étant géolocalisés, vous disposez d’un itinéraire tout tracé vers vos futures chaussures (du plan 2D à Google Street View). Par ailleurs, la dimension sociale d’un site ou d’une application étant aujourd’hui l’un des facteurs clé de succès, sachez que vous pourrez également partager le détail de votre produit réservé (ou convoité) sur Twitter, Pinterest et Google +.  

À ce jour, Shopping Adventure recense 800 000 produits pour 6 000 magasins partenaires et déjà de grands noms tel que Etam, Promod, Boulanger ou Castorama. Prêt à porter, électroménager, déco, jardinage ou bricolage, la liste des références est déjà bien garnie et devrait s'étoffer au fil des nouveaux partenariats contractés par KBRW AD-VENTURE. Sachant de surcroît que le comparateur de produits Google Shopping deviendra payant en France dans les mois à venir alors qu'il servait de véritable levier de référencement pour les sites de e-commerce, on peut aisément présager d’un avenir radieux pour les créateurs du lèche vitrine géolocalisé.


26 octobre 2012

D’une idée en carton à une platine vinyle originale, il n’y a qu’un pas !

Quand une maison de disques en perte de vitesse fait appel à une agence de communication pour redorer son blason, il faut s’attendre à tout, même à écouter un disque vinyle sur une platine en carton..


Certes, nous sommes déjà bien loin du jour de l’invention de la platine vinyle en carton, système (D) qui a certainement déjà dû faire l’objet d’un zoom spécial dans un vieux Picsou Magazine. Cependant il faut l’avouer, le moment était choisi de surfer à nouveau sur la vague analogique, eu égard au franc succès de l’opération de communication imaginée par l’agence Grey pour les besoins de la maison de disques canadienne GGRP. Ces derniers avaient décidé de s’offrir les services du communicant dans le but de redonner plus de visibilité à label vieillissant, et de rentrer plus facilement en contact avec les producteurs de talents du continent.

Un brief créa plus tard, l’idée était lancée : 300 colis messagers seront expédiés au nom de GGRP, directement dans la boîte aux lettres de producteurs, directeurs de création et autres grands manitous du tube de l’été. Ces colis contiendront chacun un disque 45 tours emballé dans une pochette en carton...pochette qui servira de lecteur pour décrypter le message contenu dans la galette.

Simplifié à l'extrême, le système permet en fait de lire les microsillons du disque en exécutant un simple mouvement de rotation à l’aide d’un stylo. Après un jeu de pliage enfantin, la boîte cartonnée se transforme en platine autonome, avec socle rotatif et cellule de lecture intégrée. Il ne reste plus à l’utilisateur qu’à déposer le vinyle et le faire tourner à vitesse régulière dans le sens indiqué pour diffuser le contenu sonore (soit un message de promotion de la firme GGRP).

Le résultat en vidéo :

25 octobre 2012

Gérer sa stratégie de Netlinking pour améliorer le référencement naturel d’un site web

Le Netlinking (ou stratégie des liens externes) est l’un des fers de lance de l’optimisation “off page” d’un site web. Employé à long terme, il permet d’améliorer le référencement naturel dans les moteurs de recherche  


Pour obtenir une bonne place dans les moteurs de recherche, un site Internet doit être autant optimisé sur des critères “on page” (sur la page) que sur des critères “off page” (en dehors du site). En effet la synergie de ces deux éléments est aujourd’hui devenue indispensable, et la dernière mise à jour de l’algorithme Google Penguin ne viendra pas démentir ce fait, bien au contraire.

Optimiser la partie “off page” de son site, c’est avant tout entreprendre une stratégie de “linking” en multipliant les liens entrant depuis des sites externes vers les différentes pages de son site (backlink). Attention cependant, il ne s’agit pas de bombarder la toile en faisant pointer des millions de de liens choisis au hasard vers sa page d’accueil...les robots de Google ne se feraient alors pas prier pour infliger des pénalités pour non respect de sa “charte” et pour noyer votre site au fin fond de l’index. Le Netlinking doit être structuré, pensé, voire déguisé pour s’intégrer naturellement dans la logique Googlienne et pour que le site en question conserve et améliore son rang en restant dans les petits papiers du big boss de la recherche. Voici donc une série de points à prendre en compte afin d’assurer une bonne gestion de sa stratégie de liens :

No Nature, no future
Dans sa quête effrénée de la pertinence, Google tend à toujours apporter une réponse logique aux questionnement des internautes. Ainsi, l’un des critères les plus importants d’un Netlinking réussi est de garder à l’esprit que si vous n’agissez pas de façon naturelle, il y a de grandes chances que vous ne parveniez pas à conserver de bonnes relations avec la firme de Mountainview. Qu’il s’agisse du texte du lien (anchor text), de son emplacement, de la fréquence à laquelle vous les publiez sur la toile ou de leur destination, rien ne doit être mécanisé ou trop répétitif : seules des interventions naturelles (du moins au paraître) doivent être mises en place.

Se diversifier à la source
Plus les sites externes sur lesquels vous publiez vos liens sont de type variés, plus votre action semblera naturelle aux yeux de Google :

  • optez pour des sites importants, et d’autres moins importants - de la taille à la notoriété
  • optez pour des sites jeunes, et d’autres plus “âgés”
  • favorisez les balises de liens “follow”
  • ne négligez pas pour autant l’attribut “nofollow”
  • favorisez les sites traitant d’une thématique commune avec votre activité
  • ne négligez pas pour autant les thématiques qui s’en éloignent ou qui n’ont aucun rapport
  • favorisez les sites hébergés dans votre pays  et dans votre langue cible
  • ne négligez pas pour autant les autres langues et/ou pays
  • diversifiez les annuaires, les blogs, les sites traditionnels
  • pensez à la dimension sociale : réseaux sociaux, forums, commentaires, etc..
  • évitez la réciprocité des liens (tu pointes vers moi donc je pointe vers toi) et les schémas triangulaires.
  • ne bannissez pas pour autant ces pratiques d’échanges

Se fondre...mais pas dans le décor
Pour qu’il apparaisse naturel aux yeux de Google, un lien doit être ancré dans un contexte sémantique, comme s’il était noyé (disons plutôt comme un poisson dans l’eau) dans une zone de contenu rédactionnel jugée utile à l’internaute. En effet, votre lien aura tendance à être dévalué s’il est inséré dans l’habillage (logo, marge, en tête, pied de page) ou coincé dans un bloc de liens multiples comme “les partenaires de la société X”. L’idéal reste donc de le(s) placer au coeur d’un texte qui se rapporte à l’ancre du lien (les mots/la phrase sur lesquels l’internaute clique pour être redirigé vers l’URL de destination, autrement dit “anchor text”). Ainsi si vous souhaitez optimiser votre référencement en utilisant l’expression clé “location de vacances”, évitez par exemple de placer vos liens dans un texte qui traite d’agriculture bio...    

Ne pas perdre l’échange
Peut être avez vous tissé un partenariat avec une autre société, qu’elle soit sur le même secteur que le votre ou non, et peut être avez vous eu l’idée de pratiquer un échange de liens entre vos deux sites web. Attention à cette pratique, ou du moins à la façon de la mettre en place. Dans les faits, et lorsque c’est bien fait, cela peut s’avérer très avantageux pour améliorer le référencement des deux sites concernés. Mais si d’un bord comme de l’autre, les liens sont répétés sur toutes les pages avec des ancres optimisées, il y a de grandes chances que l’algorithme Penguin viennent à vous donner un coup de bec, et ce sans faire de jaloux. Ainsi, un unique lien placé sur la home page ou sur une page qui se rapporte à votre domaine sera suffisant pour réaliser un échange de bons procédés.

Varier le texte du lien (anchor text)
C’est l’un des éléments majeur qui permet de tendre vers une stratégie de Netlinking efficace. Et encore une fois, plus les textes des liens pointant vers vos pages seront diversifiés, plus votre action paraîtra naturelle, et plus elle aura de chances de profiter à l’amélioration de votre positionnement. Concrètement, si vous avez par exemple une page “A” avec des annonces pour louer des résidences en bord de mer et que vous placez toutes vos ancres de liens sur le texte “location bord de mer”, Google ne tardera pas à vous reprocher ce jeu d’astuce. Dans le cas contraire, si vous optez pour l’ancre “louer un appartement à la mer” sur un article de blog et que vous publiez un nouvel article sur un autre site, avec le lien “location de logement à la plage”, vos publications paraîtront moins automatisées, plus “humaines”, donc plus pertinente. Il vaut donc mieux changer ses habitudes pour ne pas être suspect et placer tantôt :

  • une ancre sur une requête phare (location vacances)
  • une ancre sur des mots clés importants se rapportant à la requête phare (location saisonnière en bord de mer)
  • une ancre avec des synonymes ou sur une sémantique similaire (louer un appartement à la plage)
  • une ancre avec le nom de la société, celui d’un membre de l’équipe
  • une ancre générique (cliquez ici, plus d’info...)  

Enfin, privilégiez un extrait de phrase à une association de mots qui sonne “requête” (achat poisson), et évitez les fautes d'orthographe et les erreurs de syntaxe.

Garder le rythme, et le bon
Une autre notion importante pour un bon Netlinking figure dans le rythme de parution des backlinks. À en faire trop d’un coup, vous risquez la pénalité car on le sait, Google analyse chaque nouvelle page, chaque nouveau lien et enregistre toujours la date des publications, comme pour y attribuer un âge. Dans ce sens, si votre site est assiégé de centaines de backlinks sur une journée et qu’il n’en reçoit plus aucun pendant les mois qui suivent, l’algorithme aura tendance à suspecter une intervention humaine forcée. Par contre, si votre site reçoit un ou deux backlinks de façon régulière (mais pas trop) et que cette fréquence perdure, il y a des chances que ces liens soient jugés comme étant naturels, pertinents, donc de qualité.  

Changer de destination
Même si la page d’accueil vous semble être l’élément le plus important sur votre site, il est plus judicieux de ne pas concentrer toute sa stratégie de Netlinking sur cette seule et unique destination principale. Les pages profondes doivent également être utilisées et pointées par vos liens. Elles permettent d’ailleurs souvent de varier l’anchor text : si un lien peut pointer vers la page d’accueil “locations bord de mer”, un autre pourra rediriger l’internaute directement vers la page “locations bord de mer en bretagne”.

Pousser au clic et s’imposer au rebond
Il faut se le dire, le comportement de l’internaute reste l’un des principaux facteurs pris en compte par Google pour apprécier de la qualité et de la pertinence d’un site. Transposé à la stratégie de Netlinking, on peut en déduire que plus un lien sera cliqué, plus il aura d’impact et de poids. Ainsi, si votre lien est bien construit et qu’il incite le lecteur a cliquer, s’il semble apporter une réponse au questionnement de l’internaute, alors il sera jugé comme étant un lien de bonne qualité. En revanche, un lien n’ayant généré aucun clic aura tendance à être dévalué par le moteur de recherche. Attention cependant, car si un lien paraît être un bon générateur de clics mais que la page de destination ne semble pas satisfaire l’internaute (s’il quitte cette page rapidement après l’avoir consulté : on parle alors de taux de rebond), la qualité du lien risque d’être rapidement amputée. À l’inverse, plus le taux de rebond associé à votre lien sera bas, plus ce lien sera apprécié à sa juste valeur par les robots du moteur de recherche.

En définitive, une stratégie de Netlinking bien menée doit avant tout être naturelle et “humanisée”. Plus vous laissez de chances à Google de percevoir une automatisation de vos pratiques, plus vous prenez le risque de chuter dans son index. En effet, le géant américain s’applique dans chacune de ses évolutions à donner une place de choix aux échanges entre humains. On le constate notamment par l’importance croissante qu’il semble prêter à la dimension sociale véhiculée par les plateformes comme Facebook et Twitter, des réseaux sur lesquels il faudra obligatoirement compter dans un avenir proche pour rester visible aux yeux des internautes. Il faut également garder à l’esprit que même si cette analyse est le fruit d’une réflexion mutualisée entre différents experts du SEO, elle reste totalement tributaire des actions menées par Google qui semble se complaire dans sa logique de mutation et d’évolution perpétuelle. 

Ainsi, ce qui est affirmé aujourd’hui sera peut être partiellement ou entièrement démenti dès demain sous l’influence d’un algorithme changeant, pour lequel la vérité semble bien souvent être ailleurs...

  

Un confiseur enregistre sa musique punk sur un disque vinyle en chocolat !

Ancien punk croate reconverti confiseur, Marinko Biskic a tenté un pari fou et gourmand : enregistrer ses anciens titres sur des vinyles en chocolat 


Partager deux passions peut parfois être compliqué lorsqu’il s’agit de jongler entre deux univers distincts, mais lorsqu’on a de l’imagination et que l’on s’applique à conjuguer le tout, cela peut parfois offrir des résultats très originaux. La dernière invention de Marinko Biskic, ancien punk devenu confiseur dans la ville de Split, ne viendra pas contredire cette affirmation.

Son idée ? Ressortir les titres de son groupe punk des années 70 sur un disque vinyle...en chocolat ! Et dans les faits, le vinyle tourne sur la platine, souffle et craque à la manière des vieux disques, diffuse la musique de Marinko Biskic, et se laisse même manger avec goût.

L’inventeur Croate affirme que le vinyle en chocolat peut être joué jusqu’à 20 reprises dès lors qu’il est conservé au froid. Et fait marquant, il a déjà vendu plus de galettes en chocolat (et on parle bien de vinyles) que de vinyles d’époque, lorsqu’il jouait encore avec son groupe punk.    

Et vous pour votre prochain 33 tours, plutôt cacao amer ou praliné noisettes ?

27 juillet 2012

Boomerang pour Gmail : un outil efficace pour gérer et organiser sa boîte mail

Dans la jungle des courriers électroniques, on peut parfois s’y perdre et passer à côté d’un mail, oublier d’en envoyer un autre important...Boomerang vous permet de ne rien manquer.  

Lorsque l’on utilise sa boîte mail de façon quotidienne et que l’on envoie ou reçoit de nombreux messages, il devient parfois difficile de s’y retrouver : on sait avoir vu passer un mail de haute importance de la part de H, mais on ne le retrouve ni dans sa boîte de réception ni dans sa corbeille...on reporte la lecture d’un courriel de Y que l’on a déjà ouvert, avant de s'apercevoir une semaine plus tard que l’on a totalement oublié d’y revenir...on transmet une demande urgente à M qui demeure sans réponse, et l’urgence passe aux oubliettes...si ces situations vous évoquent quelque chose, Boomerang pour Gmail vous sera certainement très utile.

Les 3 fonctions de Boomerang Gmail:

  • Reporter l'envoi d'un email : Boomerang vous permet d’envoyer un mail à heure et/ou date choisie. Une simple bouton “send later” apparaît lorsque vous créez un nouveau message, vous offrant la possibilité de reporter votre envoi à une heure précise ou à une date spécifique. Lorsque vous avez précisé le moment auquel vous souhaitez qu’il soit envoyé, votre message se place automatiquement dans la “boomerang-outbox” et attend sagement l’instant T pour suivre son chemin. Cette option peut être très pratique dans de nombreux cas : si vous souhaitez par exemple faire parvenir une information à un client/un collaborateur tout en restant discret sur l’heure à laquelle vous écrivez votre message, si vous travaillez à l’international sur des fuseaux horaires différents, si vous voulez vous assurer d’être le premier à souhaiter un anniversaire à minuit pétante...

  • Rappeler la lecture d'un email : Si votre boîte de réception est inondée de messages en permanence et que vous avez tendance à en laisser de côté involontairement, Boomerang peut  vous aider à vous organiser. Ici, quel que soit le message que vous ouvrez, vous pouvez y appliquer la fonction de rappel. Dans les faits, vous demandez à Boomerang de replacer un message comme “non lu” dans votre boite de réception à la date et à l’heure qui vous conviennent le mieux. Une nouvelle fois, cela peut s’avérer très utile le jour où vous n’avez pas le temps de vous pencher sur une demande et que vous envisagez de vous y atteler la semaine d’après , ou si vous n’aimez pas que votre boîte de réception soit trop encombrée (dans ce cas, vous pouvez archiver tous les messages que vous souhaitez, tout en précisant le moment auquel aurez besoin de les avoir à nouveau sous les yeux).     
  • Prévoir un accusé de non-réponse :  Lorsque l’on transmet beaucoup de mails et que l’on possède un répertoire composé de nombreux clients, on peut rester de longs moments dans l’attente d’une réponse, et parfois même oublier que l’on attend un retour. Dans ce cas, une information de haute importance peut s’évaporer et retarder un projet commun. Cette situation commune à de nombreux gestionnaires de clientèle peut être évitée avec Boomerang via la fonction de rappel en cas de non-réponse. Toujours sur le même principe, vous disposez d’une option à cocher (“boomerang this message”) lorsque vous rédigez votre message qui vous permet de replacer ce dernier dans votre boîte de réception, en cas de non retour (“if I don’t hear back”), comme en cas d’échange effectif (“even if someone replies”). Encore une fois, vous définissez l’heure et la date de votre “piqûre” de rappel. 

Boomerang Gmail en vidéo :



Installer Boomerang Gmail :

Faut-il le préciser, Boomerang ne fonctionne que sur Gmail...inutile donc de chercher à l’installer sur votre centre de messagerie Hotmail, la Poste ou Yahoo. Gratuit, l’outil est compatible sur les navigateurs Firefox, Chrome et Safari. Vous pouvez donc vous rendre sur la page d’installation Boomerang et suivre la procédure pour commencer à utiliser ses fonctionnalités. Vous pourrez également trouver l’application Boomerang sur les boutiques en ligne pour l’installer sur votre smartphone (0,79€ sur l’App Store).  

24 juillet 2012

The Social Home Tour : Facebook dope les ventes d'appartement


Une agence immobilière brésilienne a mis au point un nouvelle façon de promouvoir ses appartements de luxe, en intégrant l’univers Facebook des clients au sein même du bien en question pour une “visite sur-mesure” .

La plupart du temps, la vente d’un bien immobilier se conclut favorablement quand les personnes qui visitent parviennent à s’approprier les lieux, à concevoir concrètement leur futur au sein de la maison ou de l’appartement concerné. Ce phénomène “new home sweet home” est d’ailleurs l’un des fers de lance qui peut permettre à un agent immobilier de parvenir à convaincre des visiteurs de signer une offre dès le premier rendez-vous.

Partant de ce constat, l’agence immobilière brésilienne Carvalho Hosken (assistée de l’agence de communication Artplan) a souhaité mettre l’accent sur cet argument de vente en développant un nouveau concept de visites personnalisées...avec Facebook comme outil de travail !

Le principe du “Social Home Tour” :


Afin d’être convié à découvrir l’intérieur d’un appartement mis en vente, les intéressés doivent au préalable accéder à l’application “Carvalho Hosken” depuis leur propre compte Facebook. Le cas échéant, les potentiels acquéreurs acceptent de fournir une grande majorité de leurs informations personnelles à la société (publications, photos, vidéos, amis, mentions “j’aime”...). Une fois en possession de ces données, l’agence immobilière se reconvertit en décorateur d’intérieur et adapte le bien témoin à l’image de ses prospects.

Ainsi le jour J, les futurs acheteurs ont la surprise de découvrir leurs “effets” personnels lorsqu’ils pénètrent les lieux : des photos de leurs dernières vacances ornent le salon, des cadres numériques font défiler les portraits de famille dans la chambre parentale, la vidéo du dernier barbecue entre amis est projetée sur l’écran plat de la cuisine, le compte facebook qui a servi à l’inscription est prêt à l’emploi sur l’ordinateur du bureau...bref, tout est conçu pour que le visiteur se sente à la maison, comme si l’appartement lui appartenait déjà ! Et dans les faits, le “home social staging” semble produire sur les acheteurs l’effet escompté par l’agence immobilière : sur 100 ménages qui ont tenté l’expérience, 28 ont pris la décision d’acheter le bien en question...soit un ratio 3 fois plus élevé que la moyenne. De plus, 1 visiteur sur 2 a souhaité partager son expérience sur Facebook par la suite, assurant à l’opération une viralité de premier ordre, issue de prescripteurs nettement convaincus.   

La “complicité” de Facebook dans la transaction semble donc largement favoriser l’achat coup de coeur tant brigué par les promoteurs du monde entier. Cette nouvelle méthode probante pourrait rapidement se propager sur le marché de l’immobilier, faisant du Social Home Tour une nouvelle manière d’appréhender les visites de biens. Attention tout de même à ne pas perdre tout contrôle sur la diffusion et l’utilisation de ses données personnelles...un aspect totalement négligé dans les conditions générales de l’application  de l’agence Carvalho Hosken.

The Social Home Tour en vidéo :


Technologie NFC pour smartphone : un autocollant, ça tag énormément !

Une puce NFC dans un smartphone, une autre intégrée dans un badge/autocollant et un simple rapprochement entre les deux...il n’en faut pas plus pour nouer le dialogue et assurer une connexion entre un utilisateur et une application.

NFC (Near Field Communication), trois petites lettres pour une nouvelle technologie qui devrait prendre une ampleur considérable dans les années à venir, à l’heure où le web mobile inonde littéralement la planète bleue. Si la “communication en champ proche” n’en est pour le moment qu’à ses premiers balbutiements, ce phénomène est amené à se répandre outre mesure chez les particuliers, comme les professionnels.


Le principe
Vous connaissez certainement le porte clés qui permet d’ouvrir une porte en badgeant simplement un capteur à proximité ? Le système NFC fonctionne de la même manière, mais en ouvrant des portes...virtuelles. 

Dans les faits, ce sont deux puces qui vont permettre d’établir un contact : l’une en place dans un smartphone (à ce jour, seuls les modèles BlackBerry 9900 et la dernière gamme des Samsung Galaxy en sont équipés), et l’autre intégrée dans un badge autocollant (qu’il est ensuite possible d’apposer où on le souhaite). Ainsi, lorsque vous présentez votre smartphone devant un badge NFC (jusqu’à 10cm de distance), une interconnexion est crée automatiquement par RFID (Identification par fréquence radioélectrique). Cette connexion pourra également s’effectuer entre deux smartphones intégrant cette technologie.  


Interconnexion sans contact, d’accord, mais dans quel but ?
Et bien il existe de nombreuses fonctionnalités et de nombreuses possibilités de profiter de la technologie NFC...aussi bien sur le plan personnel que sur le plan commercial. Ce qu’il faut savoir, c’est que le smartphone (à travers la puce) reçoit des indications de la part de l’autocollant (il est ici le récepteur). C’est donc via le sticker (émetteur) qu’il est possible d’effectuer des programmations qui seront transmises au smartphone. 

La programmation d’un badge NFC s’effectue depuis une application présente sur les boutiques en ligne comme Apple Store ou Google Play (c’est le cas de “Tec Tiles” qui est l’un des prestataire via Samsung), ou sur le Cloud (Swipe). À partir de cette application, vous pouvez donc attribuer des fonctions spécifiques à un autocollant (les stickers de Tec Tiles sont vendus aux alentours de 3$) afin d’interagir avec un smartphone à portée.

Prenons par exemple le cas de la fonction “réveil” : une fois programmée sur le badge, vous pourrez coller ce dernier sur votre table de chevet. Ainsi, le soir venu, vous n’aurez plus qu’à passer votre smartphone devant le sticker pour que celui-ci active le réveil du lendemain automatiquement. Dans un autre cas, si vous n’aimez pas être dérangé par la sonnerie de votre téléphone lorsque vous êtes chez vous, vous pouvez apposer un badge sur votre porte d’entrée (que vous aurez au préalable programmé pour la fonction “vibreur”) : à chaque fois que vous passerez le seuil de votre entrée, votre appareil mobile passera lui-même du mode “sonnerie” au mode “vibreur”.

Quelques commandes réalisables (liste non exhaustive) via NFC : lancer une application, modifier des paramètres, passer de la 3G à la WiFi, envoyer des coordonnées/un message, rediriger vers une page web, un espace Facebook, effectuer un appel, réaliser un paiement, ouvrir/démarrer une voiture...et le tout sans le moindre contact !



Si les fonctions NFC peuvent offrir un certain confort aux particuliers, il est probable qu’elles attirent également les professionnels. Imaginez par exemple qu’un autocollant soit présenté à l’entrée d’un supermarché et qu’il soit programmé pour afficher une promotion spéciale...imaginez encore qu’un magasin de vêtement vous propose “d’aimer” sa page Facebook lorsque vous faites la queue à la caisse...

Les solutions de communication en champ proche sont donc très variées, et beaucoup peuvent encore être imaginées. Et même si pour le moment, la technologie NFC n’est pas présente sur tous les smartphones, elle devrait s’imposer petit à petit à une grande majorité de mobinautes. En effet, selon le Journal du Net (28 mars 2012), 30 millions de smartphones NFC ont été vendus au total en 2011 (1 million en France à l’heure actuelle), et 700 millions d’unités devraient s’écouler dans le monde d’ici à 2016 (taux de croissance annuel de près de 90%). D’ailleurs, l’opérateur Orange a récemment annoncé une opération de déploiement national de cartes SIM équipées en Near Field Communication...Allons nous prochainement assister à une ruée vers l’autocollant “parlant” ?

Google Penguin : l'empereur est en marche et pénalise les site sur-optimisés

À travers son nouvel algorithme de contrôle et d’évaluation...nom de code “Penguin”...Google vise à sanctionner les pratiques de sur-optimisation des sites web pour son moteur de recherche.


“Qui veut voyager loin ménage sa monture”. Voilà un alexandrin auquel Google semblerait être de plus en plus attaché eu égard à la mise à jour de son sacro-saint algorithme, développé entre autres pour lutter contre l’utilisation massive et abusive de mots clés dans une page web. En effet, Google Penguin parcourt l’immensité de l’index depuis sa sortie le 24 avril dernier, et tend à infliger de sérieuses pénalités aux sites Internet conçus dans une logique de spamdexing (technique d’optimisation du référencement irrespectueuse des consignes d’usage des moteurs de recherche).        

En bon relayeur de la version Panda, pour qui le contenu dupliqué de pages en pages était l’un des éléments principaux à combattre, Google Penguin semble agir selon de nouveaux critères d’appréciation. L’une des nouveautés réside dans le fait que le manchot serait capable d’évaluer et de dévaluer une page unique, sans s’attaquer automatiquement au site dans son intégralité. Ainsi, si l’une des pages d’un site fait fi des codes de bonne conduite imposés, elle pourra être sanctionnée par le moteur sans pour autant entraîner la dégradation de tout le site. D’autre part, ce Penguin de Google tend à montrer des dents plus aiguisées face au spamdexing lorsqu’il s’agit d’éléments extérieurs au site (critères off-site ou off-page, comme les liens issus d’autres sites) plutôt qu’en interne sur des éléments “on-site” (les textes de contenu par exemple)...bien que la synergie de ces deux aspects soit à prendre en compte comme facteur de qualité d’un site web. En revanche, côté fréquence des analyses, la donne reste inchangée : le contrôle de Penguin s’effectue de façon mensuelle - inutile donc de s’inquiéter si les corrections apportées ne sont pas immédiatement efficaces en termes de positionnement.

Voici un bref aperçu des pratiques on-site et off-site à éviter, puisque sanctionnées par le nouvel algorithme :

Éléments internes au site (on-site)
Éléments externes au site (off-site)

  • Sur-optimisation des titres (balise title) : trop de mots clés/d’expressions clés dans un titre, d’avantage conçu pour le moteur de recherche que pour l’intérêt même de l’internaute

  • Multiplication des backlinks avec le même texte de lien (anchor text) : lorsque les liens issus des sites B,C,D,E pointent vers le site A avec des mots clés répétés, identiques à la requête principale de la page de destination (A)

  • Répétition permanente de mots clés identiques dans les différents titres (balise h1, h2...)

  • Incohérence de thématique entre la page des backlinks et leur page de destination : par exemple lorsqu’un lien censé pointer vers un site agricole se trouve sur un site dédié à la danse classique...Google pénalise l’illogisme

  • “Content Keyword Stuffing” (ou bourrage de mots clés dans le contenu) : densité trop importante des termes clés dans les textes du site (présentation de la société, activités...)

  • Sur-utilisation des sites de communiqués de presse : s’ils peuvent autant permettre de diffuser des contenus qualitatifs que d’autres surchargés de mots clés, ils sont trop souvent utilisés comme un pied de nez fait à l’algorithme de Google. Cependant, la sanction n’est pas automatique si le site ou le texte même du communiqué sont de bonne qualité.

  • Incohérence des textes : cela peut par exemple provenir de l’approximation d’un spinning (méthode pour différencier des textes dupliqués avec l’utilisation automatique de synonymes)

  • Présence trop importante de backlinks issus de sites dont les contenus sont rédigés dans une autre langue que celle de la page vers laquelle ils conduisent

  • Omniprésence de bannières publicitaires sur une page (notamment au dessus de la ligne de flottaison)

  • Achat de liens trop fréquent (même s’il reste à définir le moyen par lequel Google affirme qu’un backlink a été acheté)

  • Nombre trop important de liens sortants pointant vers des sites de basse qualité, impopulaires (notion de Page Rank)

  • Utilisation d’un réseau de liens trop visible, entre plusieurs sites qui appartiennent au même propriétaire

  • Utilisation répétée d’ancres de liens identiques (“anchor text” ou texte du lien) pour pointer d’une page à une autre, à l’intérieur du site (de la page d’accueil à la page “société” par exemple)

  • Inscriptions multiples sur des annuaires de mauvaise qualité
“Natural Content is King”
“Quality connection is Queen”
En définitive, les aspects on-page considérés par la version de Penguin sont sensiblement similaires à ceux auxquels s’attachait Google Panda dans l’analyse des sites. Mais comme on le voit dans le tableau, les éléments off-page ont pris de l’envergure et gagné en influence sur l’appréciation d’un site web. C’est en quoi la combinaison de ces deux critères, dans le respect des exigences du moteur de recherche, déterminera la qualité (aux yeux de Google) et le bon positionnement d’un site Internet dans les pages de résultats (au gré de Google). L’accent semble donc être placé sur le confort de navigation de l’internaute et sur la pertinence réelle de la réponse (un site de qualité) à sa question (une requête simple).

Un iPad en cadeau pour dompter sa Cadillac !

Si certains conducteurs perdent les pédales face à l’accumulation des technologies embarquées en voiture, Cadillac propose d’offrir un iPad en guise de notice de l'écran multimédia de sa berline xts.  

Avec l’avènement et l’adoption massive des nouvelles technologies par les particuliers, les tableaux de bord des nouvelles voitures sont développés par les constructeurs pour offrir toujours plus de fonctionnalités. Noyés dans la masse des nouvelles options disponibles, les utilisateurs ont parfois tendance à s’y perdre et, par conséquent à sous utiliser voire négliger le potentiel technologique intégré au véhicule.

Face à ce constat mitigé, et conscient des perspectives prometteuses du marché de la “conduite connectée”, Cadillac a souhaité s’inscrire dans une logique de compromis. 

D’un côté, la société équipe sa dernière berline xts d’un écran multi-fonctions (intégration des fonctionnalités du smatphone, reconnaissance et commandes vocales, navigation gps, météo, musique...) tout en prenant le risque de déplaire aux “tactilo-frileux”. De l’autre, Cadillac distribue gracieusement des iPad aux acquéreurs de son dernier modèle haut de gamme, avec l’objectif de proposer à ses clients un outil d’aide et de simulation pour son tableau de bord. La tablette d’Apple est en fait dotée d’une application dédiée, “CUE training App”, qui permet à n’importe quel conducteur de se familiariser avec sa Cadillac depuis son propre canapé. En plus de constituer une réplique concrète de l’interface d’utilisation de l’écran multimédia de la berline, l’application comprend des vidéos d’initation détaillées destinées à rassurer les novices.  


Doit-on comprendre que le constructeur reconnait lui-même (et au nom de ses concurrents) la complexité de manipulation de son système, ou faut-il y voir une technique astucieuse de créer un lien de proximité avec ses adeptes ? Ce qui est certain c’est que cette tendance de conduite connectée ne devrait aller qu’en grandissant dans les années à venir, d’où la nécessité pour les professionnels du secteur automobile de se pencher sur l’homogénéisation et la praticité des interfaces média intégrées à l’habitacle.   

Google fait grimper la part du trafic "not provided", un mal pour le SEO ?

Google entend sécuriser la transmission des données de ses utilisateurs, une évolution qui pourrait avoir de lourdes conséquences en termes d’analyse du trafic.


En imposant l’utilisation du SSL search aux internautes logués sous un compte Google, le géant américain de la recherche virale annonce vouloir offrir une navigation sécurisée à ses utilisateurs. Initiée dans un premier temps sur Google.com avant d’être étendue aux versions locales du moteur de recherche (sur Google.fr depuis le 6 mars dernier par exemple), cette nouvelle pratique semble cependant donner du fil à retordre aux acteurs du SEO.

Le SSL search, ou “Search Sockets Layer” est un système capable d’encrypter les données de navigation de l’utilisateur. En clair, lorsque l’utilisateur effectue une recherche sur le net sous SSL, ses données sont cachées et ne peuvent plus être transmises vers des sites tiers : les informations sur les pages visitées depuis le moteur ou les mots clés tapés sur Google ne sont plus envoyées aux outils externes de traitement de données. Dans les faits, le SSL search se traduit par une URL débutant par “https” en lieu et place de l’historique “http” ; un “s” en sus que la société souhaite solliciter au maximum. Ainsi, les internautes connectés à leur compte Google seront désormais automatiquement routés depuis l’adresse http://google.com vers sa cousine https://google.com.


Si ce changement est censé offrir plus de sécurité à l’internaute, il a également des conséquences directes sur le monde du SEO et les professionnels du référencement. En effet, quels que soient les outils de mesure d’audience utilisés (y compris Google Analytics), nombreux sont ceux qui découvrent actuellement sur leur plateforme une augmentation constatée du trafic issu du mot clé “not provided” (traduisez non fourni). Ce n’est en rien une question de hasard, mais bel et bien le résultat de l’évolution initiée par la firme de Mountain View. Étant donné que les utilisateurs logués sous un compte Google naviguent sous SSL (souvent sans même le savoir d’ailleurs), il devient impossible de récupérer leurs données : d’où la forte croissance du “not provided”. En définitive, la part des recherches des internautes affiliés à Google ne rentre plus en compte, ni dans la mesure de l’audience, ni dans son analyse.

On pourrait imager ce phénomène en faisant une analogie entre l’analyse du trafic internet et le dépouillement des urnes après une élection : on compare ceux qui votent X (ou ceux qui ont exécuté la requête X pour rejoindre un site) à ceux qui votent Y (ou ceux qui ont tapé Y dans le moteur de recherche pour trouver le même site), puis il y a ceux qui votent blanc ou nul (les personnes loguées qui alimentent désormais le trafic “not provided”) et pour lesquels il est plus difficile de dégager une étude sensée, pertinente.

Selon Matt Cuts, le porte parole de Google, le volume des recherches des utilisateurs logués ne compte que pour 10% dans la totalité des recherches. Un chiffre qu’il a tout intérêt à minimiser quand on connaît l’impact de l’inaccessibilité des données sur la mesure du trafic : il faut savoir qu’en estropiant une partie des chiffres de la formule, les calculs portant par exemple sur les mots clés “referers” (la requête qui a permis à l’utilisateur de trouver un site web) seront forcément perturbés. Certes, pour l’heure, les internautes qui surfent en étant connectés via leur compte sont encore en minorité, mais quand on constate la poussée de croissance de l’internet mobile (en règle générale, les mobinautes sont logués sur leurs smartphones ou leurs tablettes) et la ferme intention pour Google de développer son offre de services sur le cloud (ce qui implique également le fait d’être connecté sur son compte personnel), on peut s’interroger sur l’évolution de ce chiffre et de l’impact engendré.

Doit on déceler dans cette opacité soudaine de l’ogre Outre Atlantique un moyen d’asseoir encore un peu plus son monopole sur la toile ? Étant donné que la version actuelle de Google Analytics ne dévoile plus les données des utilisateurs logués, et sachant que ces informations “cachées” ne seront accessibles que depuis la version premium de l’outil (pour un abonnement de 150 000 $ par an), on peut penser que la monétisation de son offre reste un facteur clé de plus en plus cher à Google - au sens propre, comme au sens figuré.   

Les bannières enrichies pour mobiles : le nouveau modèle à suivre

Le marché publicitaire du mobile et des bannières enrichies, en pleine explosion, tend à se structurer autour de modèles standardisés 

Les mobinautes étant de plus en plus représentés dans le nombre et dans le temps passé sur le web, il était naturel que les annonceurs publicitaires rejoignent le mouvement et tentent d’y injecter les formats de messages les plus attractifs possibles. Dans un premier temps, “Rich Media Designs for Mobile”, le programme de formats de bannières dédiées de Google (développé fin 2011) a permis d’éditer des bannières adaptées aux mobiles, mais dans des versions très simples : L’internaute apercevait une bannière au bas de son écran, et cette bannière s’agrandissait à la taille son l’écran lorsqu’il tapotait dessus. Aujourd’hui, la formule évolue et de nombreux nouveaux modèles enrichis viennent s’ajouter aux formats disponibles.

Selon Google, les utilisateurs n’ont pas les mêmes ressentis face à la publicité sur les terminaux mobiles comme la tablette et le smartphone. En effet, il semblerait que les mobinautes soient plus enclins à faire le premier pas vers une société lorsque cette dernière s’affiche sur son écran tactile de prédilection, le mettant en quelque sorte à contribution. Être acteur sur sa tablette, passer d’une page à une autre, agrandir ou rétrécir une image...avoir la main mise sur sa navigation : l’utilisateur s’est rapidement accoutumé aux nouvelles fonctionnalités offertes par l’évolution technologique, entraînant donc la nécessité d’une refonte et d’une adaptation du paysage publicitaire. Fort de ce constat, Google a développé une série de formats d’annonces spécifiques, dédiées aux smartphones et aux tablettes, avec l’objectif de proposer aux annonceurs une procédure simplifiée dans la production et la publication de bannières “riches”. 


Le modèle “vue 360°” pour manipuler et observer l’image d’un produit sous toutes ses coutures, les modèle “galerie”, “coverflow” ou “carrousel” pour passer d’une référence à une autre dans un catalogue, avec une interface de navigation tridimensionnelle...les nouvelles bannières publicitaires se veulent interactives, ludiques et impliquantes, bien loin des formats simples animés uniquement par un effet de clignotement ou des couleurs criardes. En plus d’apporter de nouvelles fonctionnalités et plus de simplicité dans la publication de bannières enrichies, Google tend à ordonner un marché devenu plus que prometteur en instaurant une série de gabarits standardisés. Simple faveur réservée aux annonceurs ou volonté de se diriger vers une monopolisation d’un secteur d’avenir, la question reste ouverte. Toujours est-il que la firme de Mountain View a récemment reçu les faveurs de l’IAB (Interactive Advertising Bureau)  pour son “Rich Media Designs for Mobile” quand le jury  a approuvé l’alliance de l’élégance, de la technicité et de la simplicité dans la série des gabarits de bannières riches de Google.


Voici un aperçu du programme de Google, “Rich Media Designs for Mobile” :