24 juillet 2012

Quel profil d'utilisateur pour quel réseau social ?

Les réseaux sociaux progressent considérablement depuis les 10 dernières années et prennent de plus en plus de place sur Internet, comme dans le fonctionnement de la société. Mais qu’en est il du profil type des utilisateurs ?

Que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles, près de 70% des internautes se connectent à un ou plusieurs réseaux sociaux dès lors qu’ils naviguent sur le web. Aujourd’hui, on comptabilise plus d’1 milliard d’utilisateurs actifs en additionnant seulement les services de Facebook, Twitter et Google +, les trois plateformes sociales les plus utilisées en France - soit 1 Terrien sur 7. Voyons alors à travers quelques graphiques proposés par Online MBA comment se décompose le profil de ces internautes adeptes de ce nouveau canal de communication.

Facebook :


Facebook est le service qui dénombre le plus d’utilisateurs : à lui seul, il comptabilise 845 millions d’internautes actifs. La répartition est sensiblement paritaire malgré une fréquentation légèrement supérieure de la part des femmes (57% de femmes contre 43% d’hommes). On note que les moins de 25 ans représentent 46% du trafic et que la continuité est bien en place puisque les 25-44 ans comptent pour 40%. On constate également que la majorité des utilisateurs de Facebook ont ou atteignent un niveau d’étude lycée/post lycée (pour 80% d’entre eux) et qu’ils proviennent de ménages dégageant des revenus moyens/supérieurs - entre 25.000 et 100.000 $ annuels.

En résumé, le profil type de l’utilisateur de Facebook est une femme dans la force de l’âge (moins de 35 ans) ayant un bagage scolaire correct et disposant d’un niveau de revenu moyen voire aisé. Elle est populaire puisqu’elle possède en moyenne 130 amis, et pour ne rien rater, elle visite sa page environ 40 fois par mois.

Twitter :


Sur Twitter, on dénombre 6 fois moins d’utilisateurs actifs que sur Facebook, même s’ils ne sont pas moins de 127 millions d’adeptes. Si, encore une fois, les femmes semblent plus animées par l’outil (avec un rapport de 60/40), on peut dire qu’il n’y a pas d’âge pour tweeter. Des moins de 25 ans aux plus de 45 ans, la répartition des utilisateurs en fonction de l’âge est relativement fluide. Même les plus de 45 ans, sous représentés sur Facebook accaparent ici 20% du trafic. Concernant les d’études et le revenu, les statistiques sur Twitter sont comparables à celles de Facebook : niveau lycée/post lycée et salaire moyen/sup pour plus de 70% des inscrits actifs du réseau.

Le profil type de l’utilisateur de Twitter est donc globalement le même que celui de Facebook : une femme ayant un bagage scolaire correct et disposant d’un niveau de revenu moyen, mais différence est qu’elle ne souhaite pas s'étendre sur son âge. Elle est mobile se veut dans l'ère du temps puisqu’elle tweet presque autant sur son mobile que sur son ordinateur. Elle consacre en moyenne près de 12 minutes par visite, mais plus par curiosité que dans une optique de communicante - 36% seulement postent un tweet au moins une fois par jour.


Google + :




Google +, c’est 90 millions de visiteurs uniques par mois. Même si le service est plus récent, il accuse un gros retard sur ses concurrents (un rapport de 1 contre 10 face à Facebook). Et cas à part, la plateforme de Google se veut/se montre masculine : 70% des utilisateurs sont des hommes. Ici, la répartition en fonction de l’âge est également plus marquée - 80% des profils ont moins de 35 ans (50% pour les moins de 25). Si les statistiques sur les salaires et la scolarité ne sont pas affichées, on peut penser qu’elles correspondent de près à la tendance dégagée sur Facebook et Twitter (également constatée surr Digg, Linkedin et Printerest, plus utilisés sur le marché américain).

Le profil type de l’utilisateur de Google + ressemblerait donc plus à un homme de moins de 35 ans, souvent célibataire (près d’un inscrit sur deux), au fait sur les nouveaux services web et les nouvelles technologies, et dont le but premier est de se faire des amis (c’est la raison affichée par 42% des adeptes).


Même si le profil des “consommateurs” diffère légèrement d’une offre de service à l’autre, on s’aperçoit que la démocratisation du phénomène réseau social est déjà bien en place. Des tranches d’âge de plus en plus larges et des niveaux d’éducation et de revenu qui concernent la majorité des actifs - plus qu’une tendance nouvelle, c’est une réelle habitude qui vient s’ancrer et se développer dans notre mode de vie.

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